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Religion des Annamites (2)

 

Tous ces temples sont désignés par des noms particuliers, suivant le culte auquel ils sont consacrés. La « Nhà tho », « maison de culte », renferme les tablettes des ancêtres d’un clan familial, les « Dinh » sont à la fois et des temples où l’on rend un culte aux génies protecteurs officiels du village, et des maisons communes où se réunissent les notables, parfois tous les citoyens pour traiter des affaires intéressant la communauté ; les « Miêu » sont consacrés aux divers génies qui ont un culte régulier ; les « Dên » ou «  Phu », abritent les cultes taoïques.  Les pagodes bouddhiques portent le nom de « Chuà », parfois celui de « Am ». Certains de ces termes n’ont pas un sens bien fixe et sont appliqués à des édifices différents suivant les régions.

 

Les temples taoïques sont peuplés de statues grimaçantes. Mais tous les autres n’enferme que des tables-autels et des niches, ici en bois blanc, pauvres et recouvertes de poussière, ailleurs en bois rares, profondément sculptées, laquées, dorées, où sont déposées les tablettes qui portent les noms des génies. Le culte officiel des esprits n’admet pas de représentations figurées, et le culte populaire n’emploie des images que dans certains cas fort rares, dans le culte des patronnes de l’accouchement, du dieu du foyer et du dieu du sol, des patrons du métier, et dans celui que l’on rend au tigre.

 

Les esprits que vénèrent les Annamites sont légion : esprits qui furent des hommes et esprits des forces de la nature, esprit des pierres, des arbres, des animaux ; esprit du ciel, esprit des airs, esprit de la terre ; esprit de rang suprême, de rang moyen, de rang inférieur ; esprits maîtres ; esprits souverains et esprits suivants ; esprits secondaires ; esprit que l’on implore et que l’on fléchit, et que l’on menace, que l’on maîtrise ; esprits bons, esprits mauvais, esprits plus méchants encore ; esprits individuels et esprits collectifs ; esprits mâles et esprits femelles. On peut les classer de plusieurs manières, aussi logiques les unes que les autres ; aucune n ‘épuise leur nombre infini, aucune ne délimite complètement leur fuyante diversité.

 

De même que l’on répète que les Annamites sont bouddhistes, de même, on affirme que leur religion est le culte des Ancêtres. On a vu ce qu’il fallait penser de la première assertion. La seconde est également fausse si on la prend dans un sens général et exclusif. En réalité, les Ancêtres ne sont qu’une petite partie de l’armée immense des esprits, et le culte des Ancêtres n’est qu’un aspect divers de la religion des Annamites.

 

D’après les croyances annamites, si l’homme vit, c’est par l’effet des principes vitaux supérieurs, « Hôn », qui sont au nombre de trois, et des principes vitaux inférieurs, « Via », qui sont au nombre de sept chez les hommes et de neuf chez les femmes. On explique aujourd’hui les trois principes vitaux supérieurs en les assimilant à l’âme végétative, à l’âme sensitive et à l’âme spirituelle ; il est fort possible que, à l’origine, cette notion fut moins claire. Les principes vitaux inférieurs sont en relation avec les ouvertures du corps et avec les membres et semblent exprimer l’énergie vitale qui se manifeste par ces ouvertures et par les membres, ou l’influence du bon fonctionnement de ces organes sur la vie de l’homme. Ces principes ne disparaissent pas totalement à la mort ; ils persistent indéfiniment. Les uns, après être passés par « l’âme en soie », se fixent dans la tablette funéraire ; d’autres restent attachés au cadavre ; d’autres encore peuvent errer de-ci, de-là ; La chose est certaine pour les Annamites, bien qu’ils ne puissent pas dire au juste à quels principes convient chacune de ces localisations. Ces principes vitaux, disons les âmes, éprouvent, après leur désincarnation, les mêmes besoins que lorsqu’elles étaient unies au corps ; et comme leur énergie n’est pas éteinte, qu’elle s’est même considérablement augmentée par le passage dans le monde de l’au-delà, comme elles ont acquis des pouvoirs surnaturels, elles restent mêlées au monde des vivants, particulièrement aux membres  de leur famille. Naturellement, elles sont animées de bons sentiments, elles font profiter leurs parents encore vivants de leur influence, elles veillent sur leur bonheur ; mais elles s’érigent aussi en justicières si les vivants ne remplissent pas les devoirs que leur impose la pitié filiale, elles avertissent les coupables, elles les punissent, par des maladies, par des maux de toute sorte, par la ruine, par la mort. Les vivants sont donc intéressés à ce que les morts reposent heureux, à ce que tous les besoins soient satisfaits. Le culte des Ancêtres a précisément pour but la satisfaction de ces besoins des morts. Les motifs, en sont, non seulement un sentiment naturel d’affection pour les êtres que l’on a aimés et que la mort nous a ravis, mais aussi le souci de n’être pas inquiété par des êtres qui ont acquis un pouvoir surnaturel et qui sont d’autant plus exigeants que l’oubli menace d’effacer totalement leur souvenir.

 

Chaque famille vénère donc les âmes de ses morts. Mais il y a des groupements plus vastes que la famille : les villages ont donné naissance à des citoyens qui se sont distingués de diverses façons par leurs mérites, et qui peuvent être considérés comme les pères de la communauté ; il y a des personnages qui ont mérité au plus haut degré le titre de « père et mère du peuple » dont s’honorent les mandarins, qui ont rendu à l’Etat des services éminents ; l’Etat, la commune, se doit de leur rendre, après leur mort, les mêmes services qu’un fils bien né rend à ses parents. De là, le culte des grands hommes, des citoyens qui furent remarquables par leurs mérites, pendant leur vie, et qu’un décret de l’Empereur, ou une simple décision des notables du village, place, après leur mort, au nombre des protecteurs surnaturels du royaume ou de la commune, et érige en génies : Chaque année, aux jours rituels, on leur fera des offrandes particulières, ou bien on spécifiera qu’une part des offrandes générales leur est particulièrement réservées.

 

Toutes ces âmes sont les âmes auxquelles un culte est consacré par leur famille qui subvient à leurs besoins, les âmes heureuses. Mais que d’âmes délaissées ! Les âmes des mendiants qui sont tombés au bord d’un chemin, et dont quelles pelletées de terre ont à peine recouvert le corps ; Les âmes des jeunes gens, surtout celles des jeunes filles mortes avant le mariage, principalement l’âme de « la Dame Tante paternelle », la vieille fille de la maison, morte sans postérité ; les enfants mort-nés, les personnes victimes d’un accident, d’un crime, mortes de mort violente ; les guerriers qui tombent sur les champs de bataille, les personnes qui succombent dans une émeute, les noyés, les criminels qu’on décapite, et tant d’autres, tant de milliers et de millions d’autres, qui forment la vaste cohorte des « âmes abandonnées ». Ces âmes souffrent. Personne ne leur offre les aliments, les vêtements, l’or, l’argent, les parfums qu’elles réclament. Sans doute, la bonne femme qui va au marché dépose sur leurs tombes, quand il y en a une, une guirlande de fleurs, quelques bâtonnets d’encens ; les personnes pieuses organisent des cérémonies expiatoires sur les tertres des « âmes abandonnées » ; aux premiers jours de l’an, chaque famille dépose, à la porte d’entrée du jardin, quelques menues offrandes pour les âmes errantes ; on leur jette, dans certains rites, des grains de riz, des papiers d’or et d’argent, du sel. Mais qu’est ce que tout cela, pour satisfaire à tant d’êtres affamés, indigents, nécessiteux ? Aussi ces âmes deviennent terribles, elles se vengent, elles punissent les mortels oublieux. Elles font tomber leur courroux sur les parents, sur les voisins, et c’est à chacun, alors, à chercher à connaître, par la divination, par toutes sortes de rites magiques, quel est l’esprit qui est la cause directe du mal dont on souffre et de tâcher d’apaiser, par les moyens voulus, l’ennemi que l’on se fait dans le monde surnaturel. Mais le mal, parfois, est plus grand encore, car ces âmes se réunissent, lorsque leurs souffrances dépassent toute mesure, et on les entend voler en bande dans les airs, s’appeler, se désigner les victimes, et alors, le choléra, la peste, la variole, désolent toute une région. Les « ma », les « qui », les « démons », les « diables », qui se distinguent en un grand nombre d’espèces, semblent être, la plupart du temps, des âmes humaines que l’on oublie et qui sont devenues méchantes. C’est contre elles surtout que les sorciers, les magiciens, les pythonisses, emploient tout l’attirail de leurs rites magiques.

 


 

Avec la suite de ces écrits, le Père Cadière nous fera pénétrer dans la profondeur des croyances populaires avec le culte des « patrons de métiers, tels que les Messieurs « Lô Ban », « Lô Bôc », et le culte des esprits de la nature (la baleine, les rochers, les Cinq Eléments, les « con tinh », génies féminins, etc... Nous verrons que les vietnamiens vénèrent « Monsieur le Ciel », qui n’est pas, par contre, un génie ; C’est l’Être Suprême appartenant à un ordre transcendant.

 

Le culte des "patrons de métiers" :

Chaque corporation d'artisans rend un culte à celui qui a découvert la technique du métier, ou bien à celui qui a introduit le métier dans telle région donnée, dans tel village.

 

L'homme agit, mais on l'a vu plus haut, la réussite de ses actes dépend moins de lui que des êtres surnaturels qui travaillent avec lui. C'est pourquoi tous les artisans vénèrent un génie patron de leur métier. Ils lui font chaque année, aux jours fixés par les rites, les offrandes que l'on fait aux autres génies. Mais le culte est parfois plus minutieux encore. De même que le génie dispense la faveur de son aide à mesure que le travaille avance et à chacun des mouvements que fait l'artisan, de même, ce dernier, a soin de s'adresser au génie et de demander son secours au commencement de chaque opération importante qu'il entreprenne. C'est ainsi que les constructeurs de jonques du Quang-Binh, avant de donner le premier coup de hache aux bois, font la "cérémonie de l'équarrissage du bois", en l'honneur de leurs patrons, " la vénérable Dame Vierge mystérieuse du Ciel Antique", et " Messieurs Lô-Ban et Lô-Bôc";  à mesure que le travail avance, ils marquent le commencement de chaque opération dont dépend le succès final, par des offrandes spéciales : "cérémonie de la jointure des mortaises", lorsque les trois pièces de la quille sont réunies; "cérémonie de la pose des baux", lorsque c'est placé le bau central qui soutiendra le grand mât; "cérémonie de l'ouverture du cœur et de la lumière" lorsqu'on peint à la proue des deux gros yeux qui permettront à la jonque de se diriger et d'éviter les écueils; "cérémonie de l'enlèvement du berceau", lorsque la jonque va être mise à l'eau; enfin, " cérémonie de la paix de la jonque, où l'on congédie les esprits du bois", pour chasser tous les esprits malfaisants, qui auraient pu se loger dans le bois, et qui pourraient nuire à la bonne marche de la jonque.

 

"Cérémonie de l'ouverture de la montagne, " cérémonie de "l'Ascension sur la montagne", "cérémonie de l'établissement du chenal", " cérémonie  " du commencement de la moisson", … pour d'autres corps de métier.

 

Le génie du culte de l'agriculture, avec ses diverses cérémonies, peut être rangé dans cette catégorie, de même, que le culte que la mère de famille rend aux "douze sages-Femmes", patronnes des accouchements. Une particularité qui mérite d'être soulignée, c'est que non seulement les actes sont placés sous la protection des génies, mais les instruments du travailleur sont aussi confiés, au commencement de l'année; le forgeron colle des feuilles de papier doré et argenté sur son enclume, sur ses soufflets, sur son marteau; le patron de barque en colle sur les planches de son esquif; …

 

Cet acte de coller une simple feuille de papier doré ou argenté sur un objet, est un acte religieux: c'est une offrande que l'on fait à un être surnaturel dont on veut s'attirer les faveurs.

 

Le culte de la nature :

Un des cultes les plus populaires, au moins dans certaines régions, est celui que l'on rend aux pierres et aux arbres. Les Annamites (vietnamiens) vénèrent les rochers dangereux qui sont un obstacle à la navigation, c'est à dire qu'ils prient le génie hostile qui est censé résider dans ces rochers de ne pas leur nuire. Ils croient aussi que certaines pierres sont la résidence d'un génie. C'est parfois, une pierre qui se distingue par un caractère de singularité, soit à cause de la contexture, soit à cause de la forme ou de l'origine; mais le plus souvent, ce sont des pierres brutes tout à fait ordinaires.

 

Les faits qui se rattachent au culte des arbres sont plus  claires. Il s'agit toujours d'espèces d'arbres à vitalité  puissante, comme les Ficus, ou à frondaison massive, d'un vert sombre luisant; Il semble donc que ce que l'on vénère, c'est l'énergie végétative dans ses manifestations les plus éclatantes. Le culte est toujours uni à des génies féminins: les "con tinh", esprits méchants, âmes de jeunes filles mortes avant le mariage, qui cherchent à saisir des jeunes gens pour assouvir leurs désirs; les "dames des Cinq Eléménts", feu, eau, terre, métal, bois,  principalement la "Dame-Feu", à laquelle il n'y guère d'agglomération de maisons qui ne consacre un temple, un autel en plein air, un tertre, à cause des ravages que fait ces éléments dans les maisons en bambous et paillotes; parfois, mais à titre exceptionnel et sans doute par suite d'apports étrangers, "la Sainte-Mère", la déesse Thiên-Y-a-na, à la fois divinité taoïque du Nord et reste de la religion Cham. Ce n'est que dans ce dernier cas que le culte des arbres est mélangé de rites magiques.

 

La baleine est vénérée comme un animal protecteur par les pêcheurs de la côte d'Annam, et certaines pratiques sembleraient relever du totémisme. 

 

L'image du tigre est peinte sur beaucoup d'écrans protecteurs, comme défense magique contre les esprits méchants; sue la lisière de la forêt, c'est un vrai culte que l'on rend au tigre, à la bête elle-même considérée comme douée de pouvoirs surnaturels, ou au génie protecteur des tigres. D'autres animaux, comme l'éléphant, le rat, etc….Doivent au dire des Annamites, leur force, leur astuce, à une cause surnaturelle; mais la croyance n'est pas assez nette, ni assez forte pour en faire un culte. Dans certaine région, on rencontre sporadiquement  le culte du serpent, et c'est un apport des tribus de la moyenne région du Tonkin, ou bien une survivance.

Avec le dieu du Sol, connu sous différents noms, vénéré de diverses façons, nous atteignons un être aux attributions plus vastes. L'idée générale qui se dégage de tous les faits qui concernent ce génie, faits linguistiques pris dans le langage ordinaire, faits religieux fournis par l'étude des rites, c'est que le sol sur lequel les Annamites sont fixés, la terre qu'ils cultivent, même lorsqu'ils l'ont conquise sur la grande forêt, ne leur appartient pas en propre. Il y a un maître, "le vrai propriétaire de la Terre", dont les droits sont antérieurs aux leurs, dont les droits sont imprescriptibles. Eux ne sont que des occupants d'un jour. Ils doivent donc, en toute occasion, faire acte de dépendance, de vassalité, de location. Cette croyance se manifeste toujours et partout: lorsqu'on cultive une parcelle de terrain, lorsqu'on prend un animal à la chasse, lorsqu'on creuse un tombeau, même lorsqu'on élève un temple à un génie.

La notion que les Annamites se font du Ciel, à l'époque actuelle ( rappelons-nous que le Père Cadière a écrit cet article au tout début du 20è.siècle), se rapproche étrangement de la notion de  cet  être suprême que l'on retrouve chez tant de peuplades primitives. Le Ciel n'est pas un génie, du moins dans l'usage populaire, c'est  "Monsieur le Ciel», et il semble appartenir à un ordre transcendant. L'empereur lui rend un culte solennel, mais le peuple ne pense à l'honorer que dans des cas tout à fait exceptionnels. En revanche, il  a recours à lui chaque jour dans le langage ordinaire. Il le reconnaît comme le principe et la providence des hommes, comme la cause immanente de ce qui se passe ici-bas, de la vie et de la mort, du bonheur et du malheur, de la richesse et de la pauvreté. Il en appelle au témoignage du Ciel, car le Ciel n'est pas éloigné de nous, il voit tout, il est témoin de nos actes, de nos plus secrètes pensées. Il crie vers lui car le Ciel est bon et compatissant. Il lui demande assistance, car le Ciel est tout-puissant. Il a recours à son jugement,  car  le Ciel n'est pas une puissance aveugle, il examine, il réfléchit, et il juge; il est juste, il punit les fautes et récompense les droites intentions.  C'est des milliers de fois que, chaque jour, montre de la terre d'Annam le cri de malheureux vers le Ciel miséricordieux et juste. Sans doute cette croyance a été influencée par les idées chinoises; Mais il ne faudrait pas y voir seulement l'effet des spéculations philosophiques sur le Thiên. L'idée du Ciel est trop profondément ancrée dans l'esprit des Annamites; elles se manifestent trop souvent dans leur langage et d'une façon trop spontanée pour qu'on ne reconnaisse pas dans la notion qu'ils se font du Ciel un des éléments principaux et le plus noble de leur vie religieuse propre.  

 

Ainsi acheva l'étude du Révérend Père Cadière sur la  " Religion des Annamites", qui est indissociable de son étude sur la famille vietnamienne.  On peut trouver à certains endroits des perceptions du savant :

 " L'Annamite est profondément religieux: je veux dire qu'il associe la religion à tous les actes de sa vie et qu'il est pénétrée de la croyance que les êtres surnaturels sont toujours présents à côté de lui et le dominent, et que son bonheur en dépend de leur intervention dans les affaires de ce monde. Par ailleurs, la famille est une des institutions le plus fortement établies de la civilisation annamite. Il est naturel que la religion, sous ses diverses manifestations, soit intimement associée à la vie familiale".

 

Et le Père Cadière conclut en ces lignes :

" La famille possédait, comme éducatrice de moralité, des qualités que n'a pu l'école moderne. L'enfant y était entouré d'affection, il y était dominé par le respect, il y subissait l'influence religieuse des Ancêtres; les vivants et les morts s'unissaient pour graver profondément en son esprit et son cœur les principes de la morale que lui donnaient et son expérience personnelle et les auteurs qu'il étudiait."

Voici le vœu du père L. Cadière :

 

" On pourrait émettre un vœu, que l'on ne prenne, en pays annamite, aucune mesure tendant à affaiblir la famille, mais au contraire, on la renforce par tous les moyens possibles."

Les génies de l'ancien Annam ont sûrement écouté la prémonition de cette éminence :

 

"Hélas ! Que vaudra ce vœu ! Que peut-on contre la force des événements ! "

A ces mêmes génies, on pourrait poser, à  juste titre, la question d'actualité : qu'en est-il aujourd'hui au Viêtnam de la famille, de ses croyances et de la religion ?

Pour les personnes  intéressées par l'œuvre de R.P. Cadière,  il est à noter qu'en 1992 , l'EFEO a fait réimprimer ses écrits, en 3 tomes, encore disponibles à la libraire du musée Guimet, place Iéna , à Paris.

 

A tous  bonne lecture.

Juillet 2001

LHV

 

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