LE
CAODAISME ?
Les
pages qu'on va lire sont extraites
de la Revue Caodaïste, publiée à Saigon
.
Nous
avons eu soin de les réunir, classées
et coordonnées en une petite brochure
qui présentera au lecteur un exposé sommaire
du but et de la doctrine du Caodaïsme
.
Puisse
ce modeste recueil aider les chercheurs
de la Vérité à se faire une idée exacte
de l'idéal Caodaïste dans ses traits
principaux !
LE
SACERDOCE CAODAÏSTE
HISTORIQUE
DU CAODAÏSME
Avant
d'expliquer l'origine du Caodaïsme, il
serait utile, pour détruire les légendes
qui se colportent sur le compte de la nouvelle
religion, d'éclairer nos lecteurs sur les
mots : 1. Tam
Ky Pho Do (3 ème Amnistie de Dieu)
2. Cao
Dai ou Thuong De (Souverain Suprême)
3. Thien
Nhan (Œil de Dieu) représentant l'image symbolique de notre Maître Tout-Puissant.
A
cet effet, il nous remonter aux annales
des différentes actes religieuses propagées
en Chine.
Un
message divin du 26 du 4è mois de l'année
Binh Dan (1926) nous prescrivit de nous documenter dans le Phat Tong Nguyen Ly ou origine du Bouddhisme pour retrouver l'explication des caractères Tam Ky Pho Do . Malgré des recherches actives, il ne nous a pas été possible de trouver ce
livre dans les vieilles pagodes bouddhistes
auxquelles nous nous sommes adressés .
I
Dans
le Hoi Duong Nhon Qua (La Survie et le Karma) édité au début de l'année 1925 par M. Tran Hanh To de
la province de Tan-An, nous lisons sous
le titre Giac Me Ca (Exhortation à la vie religieuse) un message reçu d'Esprits Supérieurs en Chine,
vers l'année Mau Than (1908) et dont voici
la traduction des passages essentiels .
"Du
haut de la Tour sans toit, je contemple,
dans un moment d'ennui, l'œuvre du
Créateur .
"Sur
la Montagne du Sud, le rideau des pins et des sapins
réjouit mes yeux ;
"Tournant
mes regards vers l'Océan du Nord, je vois des poissons
qui nagent nonchalants ;
"Puis,
revenant dans mon cabinet solitaire, je révèle la
vérité cachée .
"Libre
aux hommes de me croire ou de ne pas me croire .
"Si
par une grâce du Destin, il bénéficient de la 3è
AMNISTIE DE DIEU,
"Leurs
noms figureront dix mille siècles au Palais de Pourpre".
II
suite :
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